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Tome 2 : Interview de Loïc Gschwind - Je vis au jour le jour en attendant de retrouver les terrains

Suite de l'interview du jeune gardien Loïc Gschwind avec lequel nous sommes également revenus sur la crise sanitaire actuelle. Sans oublier, sa vie de confiné, comment Loïc occupe ses journées, mais aussi sur la reprise éventuelle des championnats. Des interrogations subsistent, mais on garde le moral !

crédit photo : Didier Lanly


Comment as-tu vécu l'arrêt définitif du championnat ?

Nous devions jouer face à Toulouse et le match avait finalement été annulé. Puis, réunion et c'est la que nous avons appris l'annulation de la saison. A titre personnel, je ne m'y attendais pas.


Du coup, il y a eu cette période de confinement. Comment as-tu occupé ton temps libre pendant cette période trouble ?

Je dois dire que je n'ai pas eu le temps long. Diverses occupations, jouer à la play, Netfix, mais aussi de la lecture. Une chose que je ne faisais pas forcément jusque la (rires). De plus, je suis encore à Saintes en collocation. On restait très actif et sport au menu tous les jours pour rester affûté.


Un confinement qui s'est donc plutôt bien passé dans l'ensemble ?

Je suis quelqu'un qui vit au jour le jour ! On attend de voir comment va évoluer bien entendu la suite. Je reste motivé comme jamais pour reprendre le chemin des parquets.

Je ne suis pas pour le huit clos !

Parlons de la reprise éventuelle de la saison avec les entraînements, mais aussi les matchs. On parle de différentes dates possible, mais aussi de devoir pourquoi pas disputer des rencontres à huit clos. Ton avis la dessus ?

Jouer pour jouer, je ne suis pas pour. Je ne suis également pas pour le fait de jouer des matchs à huit clos. J'ai besoin d'avoir du monde dans les gradins (rires), pour avoir cette adrénaline que j'aime tant. Plus sérieusement, quel est l"intérêt de jouer en disputant des rencontres sans public ? Ce qui fait vivre les "petits clubs" et clubs amateurs sont les sponsors, mais aussi les entrées, le public, la buvette, et le reste. Le handball reste un sport familial. Donc personnellement, ce genre de scénario n'est pas envisageable à mon sens et ne va pas aider forcément les clubs. De plus, j'aime bien faire le show donc sans public ce n'est pas possible (rires). Il est évident que cette crise va avoir un impact économique sur la santé financière des clubs. J'espère que l'on trouvera une solution pour pouvoir les aider !


Tu nous disais que pour le moment tu vivais toujours sur Saintes en attendant que la zone Grand Est soit dans le "vert". Quelles sont tes projets jusqu'à ton départ direction Besançon ?

On reste dans l'attente d'une amélioration dans la zone Grand Est et comme je te le disais, je m'occupe et en attendant le jour du grand départ, j'ai plein de personnes à remercier. Dire au revoir notamment à mon mentor à Saintes, Nicolas Pavillard, mais aussi à tous les bénévoles et les dirigeants. Les remercier de leur accueil, de leur gentillesse et cette saison passée du côté de Saintes. Une expérience riche à beaucoup de niveaux.


Un dernier petit mot à rajouter ?

Impatient de retrouver les terrains, ma nouvelle équipe et surtout ma famille qui est la chose la plus importante pour moi. En pensant à tout ça, mon évolution, mes différents choix, le seul regret que j'ai est que ma maman ne soit plus là pour voir tout ça... (soupire).


Un garçon sincère, attachant et que nous suivons maintenant depuis plusieurs années. Un grand merci à Loïc pour nous avoir accordé de son temps et répondu en toute sincérité à nos questions. En attendant de le retrouver en 2020/2021 (espérons le) pour la reprise du championnat dans la cage du Grand Besançon, nous lui souhaitons le meilleur !


L'équipe Handballtransfert

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