Un scénario qui semble se répéter pour les Bleus qui dominent puis souffrent et enfin s'en sortent sur le fil. Une fois de plus la France s'impose et poursuit le sans faute devant une Islande sans complexe et toute proche de se payer les tricolores. Plus de peur que de mal et le match face au Portugal sera la dernière étape avant la perspective des quarts de finale.

crédit photo : IHF
Le bilan reste parfait pour la France, mais on aime à se faire peur dans les rangs tricolores avec cette victoire aux forceps devant une Islande éliminée, mais sans complexe et sans pression (28-26, 16-14). Les hommes de Guillaume Gille alternent à nouveau les séquences réussies, celles nettement moins et en face les Islandais ont montré un beau visage avec des joueurs motivés et intéressant pour l'avenir. Du jeune gardien Hallgrimsson en passant par le mpv du match Elisson (8/12), Kristjansson (6/8) ou Gudjonsson (4/5), l'Islande a certes raté le wagon des quarts, mais sur le fond de jeu et les individualités, il y a de quoi être confiant pour les années à venir.
Correct en première puis brouillon en seconde
Il y eu ce début de match en faveur des Bleus avec un Dika Mem qui s'affirme sous ce maillot tricolore et le Barcelonais signe un joli 7/9. La France fait le break et peut compter sur Ludovic Fabregas (5/5) qui donne son corps à la science et si nos français naviguent entre 2 eaux en restant à portée de leur adversaire, c'est Richardson qui confirme la tendance et permet à son pays de rester devant au repos (16-14 MT).
On a souvent critiqué les choix de Gille et le manque de rotations ou celles jugées trop tardives, mais la bonne entrée du gardien Yann Genty va peser lourd dans la balance. L'Islande avait profité des fautes coupables des Bleus et notamment niveau transmission pour refaire leur retard et prendre 2 longueurs d'avance (22-20). Les arrières s'en donnent à coeur joie et le couperet pouvait tomber sur la tête des français avant le festival Genty. Le gardien du Paris Saint-Germain enchaîne les arrêts et rassure sans aucun doute ses équipiers. De loin, sur penalty ou en face à face, Yann Genty se régale et fort heureusement ! Cela n'empêche pas la France de serrer les dents (24-24) et conclure le money-time victorieusement grâce à Genty et au duo Descat / Mem (28-26). A noter le bel engagement dans ce match du nîmois Acquevillo qui n'a pas été forcément heureux au tir, mais qui a montré la voie de par son envie. Maintenant que la qualification en quart est si proche, il reste le match face au Portugal pour mettre un dernier point avant le sprint final.