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Mondial 2019 (F) | La France surclasse l'Australie et prépare l'Allemagne

Première victoire dans ce mondial pour les Bleues qui dominent sans surprise l'Australie ce mardi (46-7). Sérieux et application pendant l'heure de jeu de la part de l'équipe de France qui va enchaîner avec l'Allemagne et la victoire sera une fois de plus impérative !

crédit photo : FFHandball / S.Pillaud


On attendait tout simplement la réaction tricolore après ce début de compétition en demi-teinte avec une défaite et un nul au compteur. L'Australie se présentait pour cette 3ème journée face aux Bleues et premier changement au sein du groupe France avec Camille Ayglon-Saurina qui cédait sa place à sa camarade Gnonsiane Niombla. La raison invoquée ? L'arrière droite de Nantes souffre du dos et des adducteurs.


Une copie propre et un festival offensif


Au niveau des autres changements, la gardienne Catherine Gabriel va tenir sa place pendant une heure et Amandine Leynaud au repos, soutenait sa coéquipière depuis le banc. Les taulières sont présents au coup d'envoi et la France marque rapidement son territoire (8-1). La défense fait-elle aussi bonne garde avec Gabriel qui termine le travail sur sa ligne. Une longue panne offensive des Australiennes qui peinent cruellement dans c secteur et prennent la foudre derrière. Les rotations s'opèrent en toute logique dans les rangs français avec Pauline Coatanea (7 buts), Orlane Kanor (en photo), Méline Nocandy et consort qui s'en donnent à coeur joie. Un premier acte qui se termine sur ce score de 21 à 3 pour les Bleues qui ne vont nullement desserrer leur étreinte au retour de la pause.


Le cavalier seul se poursuit, avec toujours les mêmes ingrédients et surtout de l'envie affichée sans-détour par les joueuses d'Olivier Krumbholz. Catherine Gabriel reste toujours aussi sereine et ses interventions permettent à la défense tricolore de n'encaisser que 7 petits buts. Cette seconde période se déroule sans le moindre accroc et la France soigne sa copie et l'écart avec 46 buts inscrits au final. De quoi redonner le sourire au collectif tricolore qui va pouvoir se concentrer sur les 2 prochaines échéances avec l'Allemagne ce mercredi, avant d'en finir par le Danemark.


La feuille du match :

France - Australie : 46-7 (21-3) Arbitres : MM. Tamer et Alla Elsaied (Uruguay) À Yamaga, City Overall Gymnasium - 2 000 spectateurs

STATISTIQUES : France : Gardiennes : Leynaud, Gabriel (tout le match, 11/18 arrêts) - Joueuses de champ : Nocandy (4/5), Coatanea (7/7), Bouquet (3/6), Pineau (3/3 dont 1/1), N’Gouan (6/6), Zaadi Deuna (1/1 dont 1/1), Houette (3/3), Sercien Ugolin (3/4), Flippes (5/7), Kanor (4/5), Edwige, Nze Minko (3/4), Niombla (3/3 dont 1/1), Lacrabère (1/1 dont 1/1) - Exclusions temporaires : Kanor (13e), Houette (42e)

Australie : Gardiennes : Harbort (23 minutes, 2/20 arrêts), Vernay (22 minutes, 1/17), Thomas (5 minutes, 0/12) - Joueuses de champ : Fallah (2/2), Meded (0/2), Potocki (4/11 dont 1/2), Guignard (0/1), Player, McAfee (0/2), Boyd (1/3), Wood, Livingstone, Cooper (0/3), Mowat, Fitzgerald, Keyes - Exclusions temporaires : Cooper (9e), Mc Afee (20e), Fallah (24e), Boyd (32e), Fitzgerald (42e), Potocki (51e)


DÉCLARATIONS :

Olivier Krumbholz : Nous avions demandé aux filles d’aborder ce match avec beaucoup d’envie et de sérieux. Cela a été fait même si cette équipe d’Australie très limitée a énormément gardé la balle. Nous n’avons pas eu tant de munitions que cela. Mais l’essentiel est d’avoir retrouvé de la joie et de l’aisance technique. C’est bien. Je pense que nous sommes guéris et que l’on va pouvoir aborder les deux matchs à venir avec tous nos atouts et notre enthousiasme, mais aussi une certaine décontraction qui va nous faire du bien… Camille a plusieurs pépins physiques au dos et aux adducteurs, il fallait réagir, d’autant que nous avons des joueuses exceptionnelles comme Gnonsiane Niombla en réserve. Je compte sur elle pour nous apporter dès demain sa puissance de tirs, ses débordements et sa vision du jeu. Mon état d’esprit n’est pas du tout de provoquer un électrochoc, juste constituer la meilleure équipe possible. Et ce n’est pas facile entre les expérimentées et les jeunes talentueuses. J’ai toujours pensé que nous ferions ce Mondial à 20 et pas à 16. C’est la performance collective qui prime. Camille reste extrêmement attachée à l’équipe de France et l’on peut encore avoir besoin de ses qualités défensives.

Pauline Coatanea : Après deux matches un peu difficiles, nous avions besoin de libérer la pression, se faire plaisir sur un terrain et jouer relâchées. C’est ce dont nous avions le plus besoin et que l’on a fait aujourd’hui. Tout le monde a participé et a pris part au score, on ne peut qu’être contente de cette soirée. Nous sommes au pied du mur et il faut prendre chaque rendez-vous les uns après les autres. Nous nous sommes revues avec très peu de sourire sur les premiers matchs, nous voulions déjà y remédier. Place dès maintenant au match de demain face à l’Allemagne. On sait qu’il sera déterminant si on veut passer au tour principal et avec des points. C’est un adversaire à abattre et on va s’y mettre dès la sortie de la douche. Avec le plein de confiance, on doit retrouver la belle équipe de France que nous formons.

Orlane Kanor : Il fallait ce soir se rassurer collectivement, respecter nos principes, jouer librement et proposer des enchaînements qui mettent tout le monde en mouvement. La mission est bien remplie, nous avons soigné notre goal-average et joué avec sérieux du début à la fin. C’est intéressant notamment d’avoir été enfin constante sur la durée d’un match. Nous voulions retrouver des sourires, des bras levés, des buteuses heureuses… On monte en pression, tout le monde a pris de la confiance, nous avons hâte de passer à la suite…

Gnonsiane Niombla : Ce fût un match difficile à préparer dans les têtes. Il fallait mettre tous les ingrédients pour marquer le plus de buts possibles. Nous avons les dents qui rayent le parquet et l’on va jouer notre peau maintenant sur les deux prochains matches. J’ai l’impression en amont que l’on a tellement étudié l’adversaire que l’on en a oublié de jouer. Je suis forcément heureuse de retrouver le terrain, et très malheureuse pour mon amie Camille. Je suis égoïstement contente et j’espère apporter encore et encore à ce collectif. Je sais à quel point c’est difficile d’être dans les tribunes, je voulais leur transmettre un peu de ma joie aujourd’hui.


Avec l'aimable concours du service presse de la FFHB

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