Une victoire à l'arrachée pour le Fenix Toulouse qui assure l'essentiel devant Créteil (30-29 SF). En face, les Cristoliens dominés dans les grandes largeurs par Istres la semaine passée peuvent cette fois se montrer légitimement déçu de cette nouvelle défaite rageante...

On dit souvent que l'issue finale se joue sur des petits détails et ce fut bien le cas ce vendredi soir entre le Fenix et l'USCHB. Chaque équipe a connu ses temps forts et ces moments de doute dans cette rencontre, mais les joueurs de la ville rose s'en sortent le mieux en assurant la victoire sur la plus infime des marges (+1). De quoi remettre un peu d'ordre dans les têtes des hommes de Philippe Gardent notamment avant de retrouver la coupe d'Europe pour la venue des Russes du Medvedi Chekhov.
L'essentiel est acquis pour le Fenix
Retour du demi-centre (et futur parisien ?) Lus Steins dans les rangs du Fenix et Créteil déplorait toujours quelques absences (Kervadec, Anzuini, Borragan...) pour ce voyage dans la ville rose. Que retenir des points pris par les Toulousains ? Un Jef Lettens (photo de tête) qui a fait les arrêts au bon moment lorsque son équipe était dans le creux de la vague (-2), la précision du jeune gaucher Edouard Kempf sur son aile avec son 8/9 et l'importance du meneur de jeu Steins dans le jeu collectif toulousain. Le Fenix a été mené (première mi-temps), puis pris la bonne tangente (+4), avant de jouer à se faire peur. Fort heureusement pas de casse à l'arrivée, mais il faudra éviter ce genre de scénario piégeux en European League !
Créteil y croyait pourtant...
La jeunesse cristolienne n'était pas si loin, mais le résultat est bien la. Pour ne pas avoir su mettre notamment dans le second quart de la première période les occasions au fond, les hommes de Pierre Montorier ont vu leur belle avance fondre aussi vite et se retrouver à -3 derrière à la pause. Certes, les absents ont toujours tort comme le veut l'expression consacrée, avec cependant une belle réaction d'orgueil. Quelques arrêts de Dylan Soyez associés aux tentatives de la jeunesse symbolisée par Rigault et Diarrassouba pour réduire l'écart et surtout y croire à nouveau. Hélas, cette course poursuite s'avère vaine et de quoi donner des regrets supplémentaires d'avoir connu ces moments faibles notamment lors du premier acte.