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Lidl Starligue 2019/2020 | J4 : Tom Pelayo (Dunkerque) “Un sursaut d’orgueil !”

Créteil souhaitait confirmer sa récente sortie à Nîmes et Dunkerque avait à coeur d’effacer son dernier revers du côté de Toulouse. Au final, l’USDK cherche les points dans le Val-de-Marne (27-20). Un joli sursaut d’orgueil de la part des hommes de Patrick Cazal comme le soulignait en fin de match, l’arrière droit nordiste Tom Pelayo.


Ce sont des cristoliens entreprenants, qui imposent leur rythme dans ce début de partie, poussé par un Robin Molinié qui montre son importance dans l’effectif de l’USCHB. Le pivot Valentin Aman pose également de gros soucis à la défense adverse. Une équipe nordiste étouffée par la défense locale et qui se voit rapidement distancer (6-2, 8’). Un temps mort posé par Patrick Cazal qui va sonner la révolte du côté des coéquipiers de Baptiste Butto et une belle réaction qui s’amorce comme le soulignait Tom Pelayo, «Un sursaut d'orgueil a eu lui, car nous avions fait un mauvais match la semaine dernière, avec une mauvaise première mi-temps comme ce soir. Il nous a fallu 10 minutes pour commencer à bien défendre et à trouver de bonnes solutions en attaque.»


Remis en scelle, les nordistes parviennent à revenir à hauteur de leur hôte du soir, avec une réalisation signée Haniel Langaro (9-9, 21’). Ce retour de Dunkerque s’explique par une défense qui a retrouvé son efficacité et posant des problèmes à l’attaque francilienne. Sans oublier la prestation du gardien Samir Belhacene qui lance son match et enchaîne les parades. Au moment de s’en retourner vers les vestiaires, les hommes de Pierre Montorier parviennent à garder une longueur d’avance (12-11 MT).


Coup de froid pour Créteil, Dunkerque domine


Au retour des vestiaires, c’est un match totalement différent auquel nous avons assisté avec Dunkerque qui arrivera pour la première fois de la partie à prendre la tête et ne la lâchera plus. Créteil retombe hélas dans ses travers en seconde période, en perdant totalement pied et se laissant distancer par les nordistes. Un second acte qui vire au cauchemar pour les cristoliens et comment expliquer ce fiasco ? Bonne question, que nous avons posé à Valentin Aman, «On est retombé dans nos travers tout comme contre Chartres. C'est l'entame de deuxième mi-temps qui nous fait mal.» Pourtant les cristoliens savaient qu’ils devaient rester sérieux comme le souligne Aman, «On s'est dit dans les vestiaires de reprendre sérieusement. C’est vraiment une faute de notre part, on ne peut pas se permettre de faire ça.» Ce dernier nous souligne aussi qu’il ne peut pas expliquer le non match en seconde période, «Je ne sais pas. En deuxième mi-temps, nos tactiques n'ont pas fonctionné tout simplement. En première, on a mis des buts ça s'est bien passé, mais pas en seconde. Je ne sais pas, comme ça à chaud, je n’ai pas forcément d’explications.»


C’est avec un matelas de 7 buts que Dunkerque s’envole sereinement vers sa première victoire à l’extérieur (20-27). Malgré la victoire, Tom Pelayo estime que son équipe devrait se motiver pour mieux entamer ses matchs, «Peut être aborder les matches plus sereinement. Après je pense que chacun individuellement doit se poser la question. Je pense que la semaine prochaine, il faudra commencer le match dès la première minute.»


Créteil ne profite donc pas de la bonne dynamique instaurée par la victoire la semaine dernière du côté de Nîmes et devra se remettre en question vis-à-vis de son non match en deuxième période. Une situation qui se répète depuis le début de la saison comme le souligne Valentin Aman, «On joue quand même en première division donc ça se paye cash. Voilà je ne sais pas, je n'ai pas trop de mots là dessus. Il faut qu'on analyse nos erreurs et garder le cap, même si tout n’est pas à jeter, mais analyser ce qui s'est mal passé. On a mis huit buts en deuxième mi-temps, on voit la différence entre Nîmes.»


A Créteil, Laila El Guif

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