Nous avons rencontré le gardien chambérien Yann Genty avant le match contre Nantes et celui-ci revient sur la saison savoyarde en Starligue. Le début de saison compliqué, l’arrivée de Laurent Busselier au sein du groupe pro, Yann se confie sur ses différents sujets.

Une accumulation de mauvais résultats en début de saison après le match du MHB, comment le vit-on notamment moralement au sortir d’une telle spirale négative ?
“Pas très bien forcément… Ce n’est jamais agréable de perdre et quand ça se reproduit semaine après semaine on a dû mal à sourire à l’entraînement, même si on savait qu’on allait en gagner un au bout d’un moment.”
Le déclic a eu lieu en Novembre. Comment avez-vous réussi à retrouver le chemin de la victoire ?
“D’abord il y a eu l’apport de bubu (entraîneur) qui a amené autre chose à l’entraînement, et puis on a mis les bouchées doubles. On a changé notre façon de jouer.”
En temps que gardien, perçoit-on différemment un match ?
“Je pense que oui. Quand ton équipe est en attaque ça te laisse le temps de reprendre tes esprits pour te reconcentrer sur la future défense.”
Comment travaillez-vous avec votre binôme, Julien Meyer, pour réussir ensemble ?
“On regarde chacun de notre côté les vidéos des joueurs adverses et ensuite on échange sur ce qu’il a vu ou ce que j’ai vu. Pendant le match on échange beaucoup aussi, c’est important d’avoir une bonne entente et une grande confiance envers son coéquipier, même si le but commun est de prendre la place de l’autre il faut que ça reste cordial.”
Votre positionnement sur 7m est plutôt axé sur la ligne de but. Comment est venu cette méthode et pourquoi celle-ci plutôt qu’une autre ?
“Cette méthode me vient depuis que je suis jeune. Je ne suis pas un grand gardien et on ne peut pas dire que en me mettant à la ligne des 4 mètres je prends beaucoup de place. En étant sur ma ligne, ça me laisse plus de temps pour réagir et ça évite de prendre des roucoulettes ou des chabalas mais cette méthode ne fonctionne pas avec tout le monde non plus. Du coup, avec Julien, on échange parce que vu sa grande taille c’est des fois plus judicieux de le mettre.”
Amanda Spéroni