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LdC (M) 2019/2020 | Szeged avec le coeur et Paris perd le combat

La seconde place du groupe reste bien entendu d'actualité, mais Paris peut regretter ce trou noir en seconde période qui va lui coûter un résultat du côté dé Szeged (29-32). Menant largement les débats au retour des vestiaires, les Parisiens n'ont pas la capacité de contenir la furia hongroise symbolisé par un Joan Canellas élu sans contestation possible, homme du match ! Il va donc falloir se remettre au travail, même si la fin de cette phase de groupe semble bien plus clémente pour les hommes de la capitale dans l'optique de chercher cette fameuse seconde place. Cependant, le travail doit être fait et proprement dans les rangs du champion de France pour les 2 dernières journées.

crédit photo : EHF

Premier revers en 2020 pour le PSG qui attendait beaucoup de ce voyage certes périlleux en terre magyar. Concernant le suspense, celui-ci fut au rendez-vous et à ce niveau la, rien à redire. En revanche pour le reste ce fut un scénario qui va se réécrire en une vingtaine de minutes. Au moment de refermer l'ouvrage, c'est bien le Pick Szeged qui se congratule après avoir non seulement pris sa revanche du match aller, mais surtout retrouvé un second souffle après avoir pourtant été très secoué par l'armada parisienne.


Un carton rouge et un discours salvateur ?


Cette heure de jeu dans la bouillante Varosi Sportcsarnok de Szeged, va par moment durer, voir s'éterniser. Ce n'est pas forcément les nombreux arrêts de jeu ou des joueurs qui aiment se plaire à contester chaque décision du duo arbitral, mais les revirements de situation vont animer cette rencontre. Pour preuve des gardiens qui prennent le dessus (Mikler côté Szeged et Gérard côté Paris), et un score qui peine à évoluer (2-2, 10'). Le rythme enfin par séquence s'anime et les Parisiens commencent à mettre la pression sur les épaules adverses et trouver les bonnes solutions. Au bout du compte, un break de 3 longueurs en faveur des hommes de la capitale et un second quart d'heure assez abouti, du moins dans l'effiacité (18-15 MT).


Ce n'est qu'au retour du vestiaire que les choses vont prendre un nouveau tournant que certains n'ont pas vu arriver. Premier événement majeur, le carton rouge direct pour Bogdan Radovojevic entré pour un penalty et coupable d'avoir tiré en pleine face de Vincent Gérard. Entre colère et frutration, Szeged tombe dans des moments de panique et qui font les affaires de Paris qui en remet une bonne couche (21-15, 35'). Un temps mort posé par Juan Carlos Pastor va avoir l'effet d'un électrochoc et associé à la perte de leur coéquipier Radivojevic, les Hongrois vont montrer un tout autre visage.

crédit photo : EHF


Déjà en vue lors des 30 premières minutes, l'expérimenté Joan Canellas (10/12 au tir) se déchaîne et si Dean Bombac est bien pris par les défenseurs, le demi-centre espagnol fait ce qu'il veut. Résultat ? Szeged recolle (21-22), égalise puis passe devant (29-28) avec un Jorge Maqueda si agaçant à contester et bousculer assez vertement les Parisiens (pour ne pas dire plus), mais qui se montre lui aussi décisif. Tout était à refaire et on voyait bien Nedim Remili (6 buts) placer son bras gauche et Sander Sagosen (5 buts) donner le tempo, mais tout se joue sur l'envie et surtout les détails qui vous font passer si près d'un résultat. Une défense qui n'est plus aussi compacte et un Gérard dans le dur, plus le retour de Roland Mikler qui empile deux arrêts capitaux notamment devant Sagosen. Un duel remporté par le gardien magyar et devant ses équipiers assurent le final et surtout une victoire avec les tripes et l'envie ! Que peut-on retenir sur la prestation parisienne ? Le bilan est assez simple : 35 minutes de bonne facture et 25 nettement moins abouties pour une défaite qui peut apparaître pas si illogique lorsque l'on voit l'énergie mise par Szeged.

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