L'équipe de France masculine n'a pas forcément ménagé nos nerfs et les siens, mais c'est une victoire sur l'Allemagne (30-29) et une place en quart de finale au bout ! L'essentiel est acquis et les hommes de Guillaume Gille ont encore deux matchs et non des moindres pour chercher la meilleure place possible et un match à priori plus abordable. Il faudra cependant éviter comme aujourd'hui ces quelques frayeurs vraiment inutiles.

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Entame réussie, mais petite alerte en fin de mi-temps
Une bagarre de chaque instant et la satisfaction d'avoir accompli la première mission : atteindre le stade des quarts ! Il est clair que les Bleus ont connu des moments de frayeurs, mais sans dégâts à l'arrivée. Au terme d'une entame quasi parfaite, Nikola Karabatic et ses camarades virent en tête avec fermeté (5-1 puis 14-7). Melvyn Richardson laissé à nouveau en tribune, son collègue du flanc droit Dika Mem (6/10) trouve la faille tout comme Luka Karabatic pour signer ce +7. Le jeu tricolore est très efficace avec du danger proposé à chaque poste. La Mannschaft tente bien de mettre fin à la mauvaise série et peut s'appuyer sur Johannes Golla ainsi que le gaucher Weinhold pour réduire l'addition (13-16 MT).

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L'Allemagne repart au combat, la France ne craque heureusement pas
Le retour des vestiaires ne fut pas le plus idéal et le sursaut allemand de la fin de mi-temps était confirmé par Weber et Pekeler. La France est derrière (-1) et l'apport de Timothey N'Guessan sur le flanc gauche puis celui de Kentin Mahé à la mène vont remettre de l'huile dans le moteur (22-19). Seulement le pêché mignon des Bleus va repointer le bout de son nez avec des pertes de balle qui s'enchaînent, mais aussi un Andreas Wolff qui se met à sortir les arrêts en rafale. Moins de fluidité dans le jeu et des Allemands qui ne manquent plus rien pour vous relancer le tout à 6 minutes du terme (27-27). La défense germanique se montre également bien plus virulente et sans un doublé de Mahé et un Hugo Descat (5/6) insolent de réussite, les choses auraient pu tourner au vinaigre. Ajoutons un Paul Drux si performant qui se met à vendanger ses actions et malgré une tension en fin de match, la France arrive à préserver l'essentiel (30-29). Place désormais à la Norvège et à l'Espagne pour deux nouveaux combats en perspective !
Sébastien RIBSTEIN