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Golden League 2020 | Festival offensif des Bleus face à la Serbie !

Une première manche de cette Golden League sur le sol national qui n'échappe pas à l'équipe de France. Large démonstration en bonne et due forme des Bleus sur une Serbie abandonnée par ses gardiens qui ne va pouvoir faire front devant la furia offensive tricolore. La France s'impose haut la main (40-26) et va monter d'un sérieux cran ce dimanche face au Danemark !

Une bonne mise en bouche pour la France qui sans fioriture rend une très belle copie devant la Serbie avec l'occasion pour Didier Dinart de lancer toutes ses forces dans la bataille. Les Bleus vont tout simplement maîtriser leur sujet et déroulent pendant l'heure de jeu. En face, la Serbie ne va jamais trouver la clé du verrou et surtout mettre en échec les intentions tricolores avec un écart au repos qui en disait long sur la mainmise des hommes de Dinart (22-13 MT).


Une partition sans fausse note


On change logiquement son fusil d'épaule dans les rangs français dès le retour du vestiaire, et les "nouveaux hommes" sur le terrain prennent tout autant de plaisir que leurs prédécesseurs. Yann Genty (7 arrêts) prend parfaitement la succession de Vincent Gérard, les Parisiens s'illustrent avec un Nedim Remili (8/10 au tir) meilleur marqueur tricolore et impeccable aux penaltys, sans oublier Luc Abalo (7/8) qui se montre intenable et régale le public des Arènes. Rajoutons le 5/5 réussi par Valentin Porte et qui nous fait penser que le côté droit français sera à surveiller dans quelques jours au championnat d'Europe. Rien à redire sur la prestation de cette équipe de France qui s'est faite plus que plaisir ce vendredi soir et qui va en découdre dimanche face au Danemark pour conclure cette Golden League, ultime préparation avant l'objectif Euro.


La fiche du match :


FRANCE - SERBIE 40:26 (22:13) Arbitres : J. Mursch, Y. Carmaux (FRA) Les Arènes, Metz , 4692 spectateurs

France : Gérard (4 arrêts / 17 tirs), Genty (7 arrêts / 16 tirs dont 0/1 pén), Pardin; Rémili (8/10 dont 4/4 pén), Lagarde (2/2), Prandi (3/4), Richardson (1/2), Mem (1/4), Tournat (2/2), N. Karabatic (0/1), Grébille (1/2), Abalo (7/8), Sorhaindo (2/2), Guigou (3/4 dont 1/2 pén), Fabregas (2/3), Claire, Dipanda (1/1), Porte (5/5) - Exclusions : Dipanda (17’, 36’), Remili (26’), Porte (39’)

Serbie : Cupara (5 arrêts / 26 tirs dont 1/4 pén), Ivanisevic (1 arrêt / 19 tirs dont 0/2 pén); Vujic (3/4), Crnoglavac (3/6), Dukic (2/3), Pesic (1/1), Radivojevic (3/4), N. Ilic (1/1), Pusica (1/3), V. Ilic (4/5 dont 1/1 pén), Nikolic (1/3), Kukic (3/4), Zelenovic (2/6), Sretenovic (0/3), Marsenic (2/2), Mosic - Exclusions : Crnoglavac (13’), Mosic (21’), Sretenovic (45’)


DÉCLARATIONS :

Didier Dinart : On avait choisi la Serbie comme premier adversaire afin de bien commencer la préparation, de nous mettre le pied à l’étrier. Ce soir, les joueurs ont été appliqués et sont restés concentrés malgré les neuf buts que nous avions à la pause. En seconde période, on a pu travailler la défense 1-5 afin d’avoir des alternatives à la notre 0-6 habituelle. On a pu faire les rotations, tout le monde a été investi, ce qui nous a évidemment facilité la tâche. Ce soir, c’était le match idéal pour se propulser vers un premier tour de l’Euro qui sera compliqué, avec une première rencontre piègeuse face au Portugal. La rencontre de dimanche face au Danemark sera une deuxième étape, beaucoup plus compliquée.

Valentin Porte : On a pu voir que nous étions présents physiquement, mais aussi dans l’envie et dans l’investissement, ce qui est toujours bon signe aussi prêt d’une compétition. Le risque est toujours qu’en faisant des rotations, le niveau baisse, que les entrants soit moins concerné mais ce soir cela n’a pas été le cas. C’était un bon premier match de reprise.

Michaël Guigou : On était tous un peu fatigués en arrivant ici, certains se sont levés très tôt hier matin pour rejoindre Metz. Il y avait un peu de fatigue, c’est aussi pour ça qu’on a partagé le temps de jeu. Ce match doit nous servir pour la suite, comme base de travail dans un sens, mais aussi pour voir qu’on a bien travaillé pendant les vacances. Même si les plus vieux ont commencé, l’entraineur compte évidemment sur tout le monde. Et les 18 tirent dans le même sens. On a besoin d’expérience, mais surtout de talent, et je crois que tout le monde en a.

Adrien Dipanda : J’ai peut-être moins joué lors du dernier championnat du monde, mais chaque compétition a son histoire, et les cartes sont rebattues tous les ans. Il ne faut pas trop se poser de questions ou essayer de tirer la couverture à soi. Tant que l’équipe avance, c’est le principal. La mission de tous les joueurs de cette équipe, c’est de faire en sorte que le coach ait les choix les plus faciles possibles, car il sait qu’il peut compter sur tout le monde.


Avec l'aimable concours du service presse de la FFHB



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