Une date particulière dans le calendier, une Lanxess Arena vide et un Final 4 version 2019/2020 qui ferme ses portes avec le succès du THW Kiel face au FC Barcelone (33-28, 19-16). Favori dans cette grande finale, le Barça est tombé devant des Zébras en état de grâce à l'image du gardien Landin, l'un des grands artisans du succès germanique. De son côté, Paris termine avec panache en surmontant la déception pour chercher le podium face à Veszprem.

© Uros Hocevar / kolektiff
Un podium pour finir

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La déception étant présente et tout fraîche dans les têtes parisiennes et un dernier coup de rein à mettre contre Veszprem lors de cette petite finale. Entre les deux perdants de la veille, c'est souvent l'envie qui prime et fait la différence. Ce n'est pas encore cette année que Paris décroche le trophée, mais ne repart pas bredouille. Un dernier coup d'accélérateur était nécessaire devant Veszprem l'autre déçu de la veille et l'équipe de la capitale s'impose de 5 longueurs (31-26, 14-11). Il y eu certes ce retard à l'allumage (-3) avant de mettre l'envie et l'intensité nécessaire pour recoller avant de prendre la tête (+3 au repos). Yann Genty, Elohim Prandi, Nedim Remili sont les détonnateurs parisiens et le PSG s'achemine vers la victoire tout en profitant des quelques maladresses magyars en fin de match (+5). Une victoire pour conclure contre des Hongrois qui possèdent un effectif qui ferait rêver pas mal de monde, mais des joueurs peu voir pas du tout utilisé comme Markussen ou Tonnesen. Certes, un Mate Lekai reste un joueur de grande classe mondial et le prouve face au PSG malgré la défaite. Seulement il reste des questions sur l'utlisation voir la surutlisation de certains joueurs sur ces deux rencontres du Final 4.
Kiel déjoue les pronostics et monte sur le toit de l'Europe

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On ne donnait pas cher des chances du THW Kiel au moment de défier le grand Barcelone après avoir notamment vu les Kielers disputer une prolongation lors de la demi-finale. Pourtant, ce sont bien les hommes d'un Filip Jicha parfait dans sa gestion de son groupe qui vont avoir le dernier mot face aux catalans (33-28, 19-16). Un +3 à la pause et un show Niklas Landin pour voir Kiel éteindre les ardeurs des Barcelonais. On doit également parler du match en mode XXL des Sagosen malgré ses sanctions prises dans cette finale, du duo Pekeler / Wiencek monstrueux en défense et quand on pense qu'ils ont annoncé leur non participation au prochain mondial ! Le gaucher Weinhold c'est aussi du lourd tout comme son compère de l'aile Ekberg et bien entendu un Domagoj Duvnjak qui semble toujours sur les rotules, mais un élément indissociable du jeu allemand. Mis bout à bout, cela va faire chavirer le navire catalan dans cette finale et nos français (Mem / Sorhaindo / Nguessan / Fabregas) devront encore atteindre la fin de saison pour essayer de soulever le trophée. Pour résumer la prestation du FCB, de belles choses, mais la longue course poursuite entamée ne va pas aller à son bout après des échecs répétés sur Landin.