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European League (M) 2021/2022 | Du 50/50 pour nos clubs français

Premier bilan au sortir de la première journée de la phase de groupe avec deux victoires et deux défaites pour les équipes françaises engagées. La mauvaise opération est hélas en Provence avec le revers dans les dernières secondes du Pays d'Aix surpris par une équipe de Nexe sans complexe et d'un Jaganjac serial buteur.

Le pire voir la fessée était à craindre pour le Fenix Toulouse lorsque le tableau affichait 5-0 puis 8-1 et une défense dans le dur face aux tentatives du Füchse Berlin. Les Toulousains vont faire preuve de caractère pour revenir petit à petit tout en profitant d'une longue carence offensive de leur adversaire. La rentrée du gardien Robin Cantegrel n'y était de loin pas étrangère et au repos le déficit n'était que de 3 longueurs (12-15). La révolte puis la prise de pouvoir en seconde période pour voir le Fenix avec brio et panache s'adjuger 2 buts de mieux. De quoi mettre un bon coup sur la tête des renards berlinois qui vont cependant réagir (29-29) et faire la différence dans les ultimes minutes. Malgré ses efforts, Toulouse craque à l'image de Borzas et de ses deux mauvais choix consécutifs. Une défaite de 2 buts en Allemagne (30-32), mais contre un adversaire de ce calibre et vu la première période, ce n'est pas un si mauvais résultat, malgré un sentiment certes mitigé côté toulousain.

Passage réussi en Macédoine pour l'USAM Nîmes qui récupère petit à petit ses blessés. Une victoire acquise avec fermeté dans la salle de Eurofarm Pelister (26-21). Il y a bien eu ce sentiment de révolte côté Slave pour les partenaires de l'ex dunkerquois Taboada, mais globalement la partition gardoise fut bien récitée. Rémi Desbonnet comme chaque fois à la parade et dans son rôle de buteur se fait plaisir tout comme ses équipiers. Nîmes soigne sa sortie et l'écart avec un +10 dans cette rencontre et permettre les rotations, relancer certains éléments du collectif et en remettre d'autres dans le rythme. Pelister va réduire l'addition au cours du dernier quart d'heure, mais l'USAM avait d'ores et déjà apposé sa signature dans cette partie et les partenaires de Julien Rebichon entrent comme il se doit dans cette phase de groupe sans tomber dans le piège.

Les voyages forment la jeunesse, direction la Finlande et Cocks pour le HBC Nantes qui met une bonne vingtaine de minutes pour prendre l'ascendant. Des Finlandais qui résistent et avec un joli culot restent dans les cordes (3-1 puis 12-12) avant de voir un scénario plus "logique" se produire avec un +4 au repos en faveur du H (18-14). Côté nantais on met toujours un peu plus d'intensité défensive et dans le dernier geste pour prendre la mesure de son adversaire du soir. On assiste à quelques belles phases de jeu (voir résumé ci-dessous) et Alberto Entrerrios lance tout son petit monde dans le bain avec le gardien Hoffmann, les Milic, Calvalcanti et consort feu eux aussi le job pour une première sortie soignée par le H (40-28).

La déception est pour les joueurs du PAUC qui ratent la première à domicile dans cette phase de groupes après leur revers face aux Croates de Nexe Nasice et sur la plus courte des marges (29-30). Alors oui, il y a encore des cadres absents dans la rangs aixois (Pardin, Claire et Tarrafeta) et en seconde période Romain Lagarde touché hélas en seconde mi-temps. Cela n'excuse pas tout et notamment les errances offensives et parfois quelques passages assez naïf de la défense aixoise face au puissant Halil Jaganjac (futur joueur de Kielce, voir article précédent) et le bourreau des hommes de Thierry Anti en inscrivant le 30' but. Les deux équipes se sont montrés par moment assez maladroites, mais Aix s'est refait la cerise en seconde période pour prendre (enfin) les devants (29-27) grâce au bras gauche de l'islandais Kristjansson. Hélas, la fin de match assez brouillonne va tourner en faveur des Croates et un certain Jaganjac s'élève plus haut que tout le monde à quelques secondes de la fin et la suite on la connaît !

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