Les choses s'accélèrent dans ce tour principal et dans le groupe 2, l'Espagne s'est faite très peur, mais sauve l'essentiel devant la Russie (26-25). La route des demi-finales se rapproche à grands pas pour le tenant du titre, tandis que la Suède se fait plaisir et domine sans sourciller la Pologne (28-18) et reste dans la course. Enfin, la Norvège reste elle aussi dans le bon wagon en prenant le meilleur sur l'Allemagne pour conclure cette journée (28-23).

crédit photo : EHF
Perez de Vargas sauve la Roja !
Le match le plus dur depuis le début de la compétition selon le coach espagnol au sortir de la victoire étriquée des Hispanos devant la Russie (26-25, 12-11). Un suspense total et un dénouement à la hauteur de ce match de feu ! On peut déjà féliciter les Russes qui après leur revers devant la Suède, ce sont révoltés face au tenant du titre. A l'image du portier Victor Kireev (15 arrêts), de Soroka (4 buts) ou Santalov (6), les hommes de Pekovic signent une prestation XXL pour non seulement tenir tête aux Espagnols et se procurer le ballon du +5 (22-18). Hélas, les pertes de balle russes et les contres espagnols associés aux arrêts de Gonzalo Perez de Vargas qui a pris le relais de Rodrigo Corrales (en photo de tête) excellent en première mi-temps (10 arrêts) relancent la Roja (23-23). La tension fut palpable et la Russie va rester aux basques ibères et échoue sur l'aile au gong final. Que nenni ! Les arbitres danois font appel à la vidéo et sifflent le penalty synonyme du nul qui serait un moindre mal au terme de cet intense combat. C'est ce diable de Perez de Vargas qui va avoir le dernier mot en déviant le tir russe sur son poteau la victoire à une Espagne qui peut souffler ! La déception russe fut à l'image de la joie espagnole...
La porte des demi-finales reste ouverte pour la Suède

crédit photo : EHF
Parole à la défense et les Suédois ne vont pas faire de cadeau à une Pologne balayée dans les grandes largeurs (28-18, 14-6). L'occasion pour le coach Glenn Solberg de procéder à des rotations et préserver l'intégrité physique de ses cadres avant les prochaines joutes qui décideront ou non de la présence des vices champions du monde dans le dernier carré. Le jeune Tobias Thullin (12 arrêts) se met en évidence devant son aîné Palicka laissé au repos. L'écart était fait avec fermeté au repos (+9) et les Gottfridsson, Wanne, Johansson (photo ci-dessus) et consort envoient la Suède tranquillement vers une victoire sans aucune contestation possible (+10). Deux nouveaux point pris par les Scandinaves qui peuvent encore chercher le sésame pour ce week-end, mais aucune erreur ne sera permise !
Succès sans fausse note pour la Norvège

crédit photo : EHF
L'Allemagne qui cette fois ne déplorait pas de nouveau cas de covid dans son effectif va tenir la cadence pendant le premier quart d'heure (+2) et rester à portée de la Norvège au terme des 30 premières minutes (12-14). Les Scandinaves sous l'impulsion des remplaçants dont Toft (7 buts) ou encore Barthold (4) vont dominer la suite de cette rencontre qui voit la Norvège compter jusqu'à 6 buts d'avance (25-19). La messe était dite, malgré les derniers efforts germaniques avec le retour du gardien Bitter (10 arrêts) et quelques solutions trouvées notamment sur les ailes. Les Norvégiens s'imposent sans trembler (28-23) et restent bien en place à la seconde place avec le même nombre de points que la Suède.
Le trio gagnant de ce groupe reste pour l'heure l'Espagne, la Norvège et la Suède qui sont en bonne position pour les demi-finales, même si les choses peuvent encore changer !
Sébastien pour Handballtransfert